Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 27-02-10

Ultimo aggiornamento: 19-03-10

 

Commenti: 116 reviews

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GeneralSongfic

 

Riassunto: La canicule règne sur Tokyo, mais pas dans certains cœurs glacés. Si Kaori n'est pas là pour garder City Hunter, Ryo n'est plus que l'Ange de la mort et le groupe de nettoyeurs perd son pilier central. XYZ Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de "Little moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Ben oui

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so y ...

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   Fanfiction :: Moments 1 : Little Moments

 

Capitolo 5 :: Une culpabilité obsédante

Pubblicato: 06-03-10 - Ultimo aggiornamento: 06-03-10

Commenti: Un chapitre de plus. Merci pour toutes les reviews que je lis avec délectation.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Assis dans le silence sur une chaise inconfortable, ses yeux ne la lâchaient pas. Le silence... Quel silence ?... Les bruits qui l'entouraient lui donnaient envie de se cogner la tête contre les murs ou de se plaquer les mains sur ses oreilles, jusqu'à en faire exploser ses propres tympans. Ainsi il n'entendrait plus rien... Quoique... Ces bruits étaient bien capables de le poursuivre même s'il devenait subitement sourd, il en était certain. Ils le hanteraient jusqu'à sa mort, de cela aussi il en était sûr. Les pas qui résonnaient dans ces couloirs déserts, les murmures de voix étouffées pour ne pas troubler le silence... Ce n'étaient pas les plus insupportables, il en avait l'habitude à force d'attendre que Kazue finisse son travail le soir chez le doc... Non, ce n'était pas çà le pire. Le pire, c'était les bips-bips que faisaient les machines pour prouver qu'elles fonctionnaient correctement, le chuintement et les 'clac' secs que faisait le respirateur, le bruit du goutte-à-goutte que son oreille de professionnel arrivait à distinguer malgré tout... Le bruit de l'électrocardiogramme qui prouvait qu'elle était toujours en vie... Ces bruits là... Ces bruits là le rendaient fou peu à peu... Il avait beau savoir qu'ils servaient à quelque chose... Que temps qu'il entendait ces bruits, cela voulait dire qu'elle était toujours vivante, il avait envie de débrancher toutes ces machines... Mais il la tuerait s'il faisait cela, alors il se retenait... Il avait envie de hurler, mais elle avait l'air si paisible, alors il se retenait de faire cela aussi. Et il restait là, planté sur sa chaise, appuyé en avant avec ses coudes sur ses genoux, et il la regardait... Il la scrutait, guettant le moindre geste de sa part. Le moindre signe qui prouverait que les médecins avaient faux sur toute la ligne. Plus d’une fois, il avait eu envie de se lever et de quitter cette pièce, mais chaque fois, il se disait « et si... »... Et si elle se réveillait et qu’elle se trouvait seule dans cette chambre inconnue... Et si quelqu’un décidait de choisir ce moment pour s’en prendre à elle car elle ne pouvait pas se défendre... Et si son cœur lâchait... Il avait fait le tour de tous les « et si » imaginables, et il était resté là, assit sur cette chaise, à attendre.  

 

Il avait passé la veille ne lâchant pas du regard les moniteurs... Mais cela le rendait fou de voir cette ligne bouger toujours de la même manière, alors maintenant il la fixait, elle. Les ecchymoses et autres marques avaient presque entièrement disparues. Ce qui donnait encore plus l'illusion qu'elle dormait paisiblement.  

 

Mais pour garder cette illusion, il fallait garder les yeux fixés sur son visage, sinon... Sinon, on voyait qu'elle ne faisait pas que dormir. Si on posait les yeux sur son corps en entrant dans la pièce, on pouvait voir une masse de tubes accrochés à elle. L'un passé sous son nez, l'autre planté dans son bras, un autre encore était enfoncé dans sa gorge... Si on laissait glisser son regard plus bas, quittant son visage presque paisible maintenant que les bleus disparaissaient, on découvrait une longue marque qui faisait le tour de sa gorge et qui n'avait toujours pas disparu malgré le fait que cela ferait bientôt un mois qu'elle s'y trouvait. Si on se penchait sur cette gorge d'habitude si attrayante, on pouvait découvrir que cette marque qui semblait uniforme de loin, ne l'était pas de près, et si on y regardait d'encore plus près, on aurait pu voir que cette ligne était en fait une suite de petites boules, posées les unes après les autres... Mais Mick ne voulait pas y regarder de plus près. Il aurait donné n'importe quoi pour se trouver dans la même incapacité que le géant de leur petite bande et ne pas pouvoir voir... Ne pas pouvoir la voir, Elle, dans cet état là... Ne pas pouvoir voir que cette ligne violacée avait été laissée par une corde, ne pas savoir que les petites boules que l'on pouvait distinguer étaient en fait les traces laissées par le tressage de cette corde... Mick préférait faire omission de cette marque sur ce cou là... Un cou que seules des marques laissées par des baisers passionnés auraient dû orner.  

 

Et c'était sans parler de la marque qu'elle avait sur son torse... Il ne la voyait pas celle-ci, mais il savait qu'elle était là, il pouvait presque la deviner dans les renflements que formaient les draps posés sur son corps... Et le simple fait de la savoir là... Mick préférait ne pas y penser. Il préférait essayer d'oublier où ils étaient et tentait d'imaginer qu'elle ne faisait que dormir, mais même son imagination légendaire lui faisait défaut ici... S'il y pensait, il revoyait dans sa tête l'image de son corps quand il l'avait retrouvée... Et çà... C'était encore pire que de la voir là, allongée immobile avec uniquement les machines pour montrer les traces de vie de vie en elle.  

 

Mick se demandait encore comment ils avaient pu en arriver là. Et plus il y repensait, plus il la regardait, plus il se disait qu'il aurait dû faire quelque chose. Qu'il aurait pu faire quelque chose ! Qu'il aurait dû pouvoir faire quelque chose pour l'en empêcher... Mais quoi ? Il ne le savait pas lui-même. Ryo n'avait rien pu faire, il n'était pas là. Umi non plus d'ailleurs. Mais lui, lui il était là... Alors comment cela avait-il pu se produire à son insu ? Plus il la regardait, moins il avait de réponses. Moins il avait de réponses, plus il se disait qu'il aurait dû pouvoir le prévoir. Mais il n'avait rien vu venir. Un jour, tout était parfait dans le meilleure des mondes comme le disait l'expression, le lendemain... Non... Deux jours plus tard, SA vie basculait en enfer.  

 

Cela remontait à la mi-mai, un mois et demi déjà. Kaori avait déjà troqué ses pantalons longs pour des courts et des shorts qui laissaient apercevoir ses mollets sculptés par-ci, ses cuisses galbées par-là, tout en moulant une chute de reins divine, ses chemisiers pour des débardeurs qui dévoilaient des épaules rondes, un cou délicat, sans parler de ses autres rondeurs alléchantes, ses grosses chaussures de marches pour de petites baskets qui montraient ses chevilles fines, comme toutes les autres femmes de Tokyo mais tellement différente en même temps... Kaori se promenait donc dans ses tenues d’été ravissantes et avait décidé de donner un coup de main à son amie styliste pour cause de manque de demandes envers les services de City Hunter, chose étonnante en soi, car comme se plaisait à répéter Ryo, les demandes affluaient en été pour cause d’augmentation dans le nombre d’adhérents dans la communauté des pervers. Peut-être était-ce dû à la chaleur étouffante qui les accablait, Mick n’en avait aucune idée.  

 

Toujours est-il que Kaori travaillait pour Eriko et faisait une courte pause au Cat’s Eyes quand Saeko avait décidé de passer au bar pour demander son aide à Ryo pour un dossier de trafic de drogue qui lui posait problème. Ryo étant ce qu’il était, avait accepté, et Kaori n’avait pas refusé une fois qu’elle avait réussi à soutirer une rémunération en monnaie sonnante et trébuchante à l’inspectrice. Mais elle avait aussi choisi de continuer de travailler pour son amie, laissant Ryo se débrouiller seul...  

 

Quelques jours plus tard, à force de recherches, ils avaient fini par découvrir qui étaient les grands patrons de ce trafic. Oui mais voilà, ils avaient eu le temps de se faire la belle, surtout que la nouvelle que City Hunter était à leurs trousses n’avait pas mis longtemps pour se répandre dans le milieu. Ryo s’était donc vu dans l’obligation de les poursuivre dans la province d’Okinawa. Mick avait voulu l’accompagner, pas qu’il ne faisait pas confiance à Ryo pour se débrouiller seul, mais il avait envie d’exercices lui aussi, et puis, il avait vu dans le regard de Kaori que celle-ci aurait préféré qu’il n‘y aille pas seul, mais Falcon l‘avait devancé. Il avait été sur le point de contester, quand Ryo l’avait arrêté net dans son élan.  

 

- Tu restes à Shinjuku Mick, tu ne nous seras d’aucune aide, çà à trop d’importance pour que tu te joignes à nous.  

- Ryo ! Tu pourrais lui parler autrement non ?!  

- Kaori... Tout ce que je dis, c’est qu’on aura pas besoin de lui, c’est toi qui as l’esprit mal tourné.  

- Et ma massue ?! Elle a l’esprit mal tourné ma massue ?!  

- Si tu me poses la question directement alors OUI !  

 

Le vacarme qui avait suivi avait obscurci la réponse du nettoyeur, mais Mick avait souri... La réflexion aurait pu être vexante, mais il avait eu le temps de croiser le regard sombre de son meilleur ami avant que Kaori ne prenne sa défense, et elle ne le blessa en aucun cas, bien au contraire. Ce regard avait eu le mérite de lui faire comprendre les paroles qui n’avaient pas été prononcées par la bouche de City Hunter, et qui ne seraient sûrement jamais dites de vive voix.  

 

« Tu restes à Shinjuku Mick, tu ne nous seras d’aucune aide à Okinawa, on peut s’en sortir à deux. Ce que je laisse ici à trop d’importance pour que tu te joignes à nous là-bas. »  

 

- Remarque, je vais pas m’en plaindre. J’aurais la délicieuse Miki et ma Kaori d’amour pour moi seul en votre absence.  

 

Le grognement de Falcon avait répondu à son sourire et il avait hoché la tête en silence, lui disant qu‘il n‘en attendait pas moins de sa part.  

 

- Pouah ! Ce que tu peux avoir mauvais goût Mick ! Pour Ma Miki adorée je vois bien ta logique, mais je ne comprendrais jamais ce que tu peux trouver à ce garçon manqué, enfin, tous les goûts sont dans la nature comme on dit mais vrai... Non Kaori ! Je n’ai rien dit ! Reposes-moi cet engin immédiatement ! Enfin tu devrais être ravie ! Mick se propose de bien vouloir de toi !...  

 

La suite de sa phrase avait une fois de plus été engloutie sous la sentence de sa coéquipière, à savoir une massue de plusieurs centaine de tonne. Mais le message était passé. Ryo laissait Kaori entre ses mains, et Falcon Miki. Mick avait comprit et accepté cette mission sans qu’aucune des jeunes femmes ne s’en doute. Les deux hommes étaient donc partis le lendemain même sans avoir à s’inquiéter. Et Mick était resté à Shinjuku afin de garder un oeil sur la femme de l’un et le cœur de l’autre.  

 

Et il avait fait son boulot, avec zèle. Pour une fois qu’il pouvait surveiller les deux jeunes femmes de près sans avoir à regarder par-dessus son épaule pour voir si une arme était braqué sur lui, il ne s’était pas fait prier. Alors comment en étaient-ils arrivés là ? Avec Kaori inconsciente depuis 28 jours dans ce lit d’hôpital ? Où avait-il manqué à la parole qu'il avait donnée à son meilleur ami ? Il ne le savait pas. Il avait beau passer et repasser les évènements dans sa tête, il n’y trouvait aucun point qui pourrait l’éclairer.  

 

Tous les matins, il passait au café, peu de temps après que Kaori y soit elle-même arrivée pour son coucou matinal. Évidemment, vu qu’il la suivait jusqu’au café. Cela lui permettait de jeter un coup d’œil sur Miki, puis il accompagnait Kaori à la boutique de stylisme en faisant un détour par la gare ou bien il la suivait jusque là-bas. Kaori passait manger au Cat’s le midi, ne voulant pas faire la cuisine pour elle seule, et surtout n’ayant plus le temps, parfois accompagnée d’Eriko si la matinée avait été fructueuse. Puis les deux jeunes femmes partaient et il était l’heure pour lui de son déjeuner avec Kazue vers les 13 heures. Le soir venu, l’américain suivait Kaori de la boutique au Cat’s pour passer dire bonsoir, puis, il faisait semblant de la rencontrer par hasard dans la rue au détour d’une de ses virées en ville afin de la raccompagner jusqu’à la porte de l’appartement de City Hunter avant d’aller chercher sa douce à la clinique pour une soirée en amoureux. Tout cela, en surveillant les bas fonds de leur quartier en faisant des visites à leurs informateurs à tous trois dans la journée.  

 

Pendant une semaine, cette routine avait fonctionné. Jusqu’à ce qu’un matin, Kaori trouve porte close au café, et lui aussi par la même occasion. A midi, la moitié de City Hunter était restée à la boutique et elle n’était repassée au Cat’s que le soir venu. Mais celui-ci n’avait pas ouvert les portes de la journée... Et bizarrement, le lendemain, Kaori n’était pas retournée au Cat’s. En y allant, Mick avait de nouveau trouvé porte close, mais cette fois-ci, il avait vu un écriteau disant que les tenanciers ne serait pas là pour un petit moment. A la vue de cette annonce et au vue de la réaction de Kaori, Mick ne s'était pas inquiété plus que cela, les garçons n'étant toujours pas revenus, et Kaori travaillant à côté, il s'était dit que Miki avait décidé de les rejoindre et qu‘elle avait dû prévenir son amie... Il avait donc continué sa routine en partageant ses journées entre la surveillance de la moitié de City Hunter, et celle de la sienne propre.  

 

Mais une semaine plus tard, aucune lumière ne s'allumait plus dans l'appartement en face de chez lui... Là, Mick avait commencé à se poser des questions, bien que la raison qu'il s'était donné pour le départ de Miki, pouvait aussi être valable pour celui de Kaori... Mais Kaori se doutait que Ryo lui avait demandé de la surveiller, comme il le faisait toujours. La connaissant comme il la connaissait, il aurait pensé qu'elle serait passée le lui dire si elle avait décidé de rejoindre son partenaire... Il avait donc essayé de les joindre à Okinawa, sans y parvenir... Et quand deux jours plus tard, un XYZ était apparut sur le tableau, et que le lendemain il y était toujours, là, il avait décidé de faire un tour à l’appartement de City Hunter... L'appartement où un téléphone sonnait dans le vide... Il avait fracturé la porte, mais tout semblait comme si Kaori avait bien été rejoindre Ryo à Okinawa... Sauf que pendant qu'il faisait le tour, Eriko était arrivée pour prendre des nouvelles de Kaori qu'elle n'avait pas vue depuis deux jours... Et là, L'américain avait commencé à paniquer. Et ce téléphone qui lui tapait sur les nerfs à force de sonner et re sonner dans le vide. A bout de patience il avait décroché.  

 

- Quoi ?! Ca peut pas attendre non ?! Ca se comprend pas qu’il n’y a personne pour répondre ici?!  

- Qu'est-ce que tu fous chez moi à répondre au téléphone l'amerloque ?  

 

La voix l’avait coupé dans son élan de panique.  

 

- Ryo... Putain mais qu’est-ce que vous foutez ?! Çà fait des jours que j’essaie de vous joindre ! Et tu pourras dire à Kaori que la prochaine fois elle pourrait prévenir avant de prendre la poudre d’es...  

 

Mais avant même de terminer sa phrase, ses paroles se figèrent dans sa gorge... Pourquoi Ryo téléphonerait-il chez lui, s’il savait que personne ne s’y trouvait ? Jamais il n’aurait eu besoin d’appeler ici, si Kaori se trouvait à ses côtés et la réponse à ses paroles à peines terminées lui glaça le sang dans les veines.  

 

- Attends, attends... Qu'est-ce que tu es en train de me raconter ? Depuis quand n'as-tu pas vu Kaori ?  

 

Mick ferma les yeux en serrant le combiné dans ses mains.  

 

- Deux jours... Je pensais qu’elle t’avait rejoint sans me prévenir.  

- Mais elle n'est pas avec moi Mick ! Je l'ai pas vu depuis que j'ai quitté Shinjuku. Et çà fait deux jours que je n'ai pas de nouvelles non plus.  

- Et Miki ?  

- Quoi Miki ?  

- Tu ne l’as pas vu non plus ?  

- Non  

 

L’américain se laissa glissé au sol.  

 

- Tu es sur que vous ne l’avez pas vu ?... Elle a fermé le café il y a une semaine et a laissé une note... Ryo... Tu es vraiment certain que vous ne vous êtes pas croisés ?  

- Je te dis que non Mick ! Il vaudrait mieux pour toi que tu aies plus d’informations que çà quand on arrivera Mick !  

 

 

La communication avait été coupée, mais c’est à peine s’il s’en était rendu compte. C’est Eriko qui lui avait enlevé le combiné des mains avant de le poser sur son socle, et à sa tête, elle s’était à son tour laissée tomber en pâlissant, il n’avait pas eu besoin de s’expliquer, elle avait compris... Kaori avait disparu, et Miki aussi.  

 

Il avait bien tenté de faire une enquête aussitôt mais sans aboutir nulle part. Et quand Ryo était arrivé, il n’avait aucune information de plus à lui fournir.  

 

- Tu ne la réveilleras pas à la fixer de cette manière... Pas plus que tu ne l’aideras à te sentir responsable... Kaori ne le souhaiterait pas.  

 

Il sursauta à cette voix qui brisa le faux silence qui l'entourait, il ne l'avait pas senti venir... Mais ses yeux ne quittèrent pas la jeune femme allongée sur ce lit et il ne répondit pas à la question... Après tout, si elle en était là, c'est justement parce qu'il l'avait quitté du regard... Il ne referait pas la même erreur une seconde fois. 

 


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